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INVERNI

PEINTURES

Inverni 
Don Juan de Pareja
© Marciano Contemporary
Don Juan de Pareja

Huile sur toile
76 x 63 cm | 29 9/10 × 24 4/5 in
Unique

 Inverni 
Omaggio al Geni
© Marciano Contemporary
Omaggio al Geni

huile sur toile
120 x 100 cm | 47 1/5 × 39 2/5 in
Unique

 Inverni 
Le premier baiser
© Marciano Contemporary
Premier baiser des Psychés Anges

Huile sur toile
120 x 70 cm |
27 3/5 × 47 1/5 in
Unique

 Inverni 
© Marciano Contemporary
Furto d’Autore N°1

Huile sur toile
90 cm | 35 in
Unique

BIOGRAPHIE

Inverni est né à Florence en 1968. Fils d’un peintre et professeur du Florence Art High School, le jeune garçon côtoie tout au long de son enfance l’univers artistique de son père. Cependant, il ne fait pas immédiatement de la peinture sa vocation. Après un diplôme de l’École Polytechnique de Prato, il travaille en tant que designer texture et matière au sein de l’entreprise “Faro Disegni”, à Rome, et ce jusqu’en 1991. Cette même année, son père meurt prématurément. Cet événement tragique le pousse à exploiter et exprimer son talent. Il décide alors de se tourner vers la peinture. Mélancoliques, ses premières créations lui permettrons d’opérer une véritable catharsis.

En 1995, grâce à l’artiste italo-américain Benini, Inverni fait ses débuts aux Etats-Unis. Il s’y installe et se concentre sur des commandes venant de la part de collectionneurs de la ville d’Hot Spring en Arkansas. Au cours de cette période, il participe également à de nombreuses expositions. Son expérience américaine le conduira même à travailler à la Fondation Benini de Johnson City au Texas. En 2004, Inverni expérimente son talent sur des paysages et des natures mortes. Il se découvre alors un véritable talent pour l’hyperréalisme. La mélancolie devient un sujet récurrent. Par elle, il aspire a ce que son travail stimule les émotions de celui qui le regarde. 

Le papier est pour Inverni un motif vecteur de cette stimulation. Ce matériau que nous connaissons pour sa banalité, est ici représenté usé, délaissé, oublié, mais surtout endurci par le temps. De cette manière, il devient pour l’artiste une métaphore de l’être humain égaré qui se laisse aller à la dérive. De part sa maîtrise exceptionnelle des trompes l’oeil, Inverni emploi le papier pour détourner la réalité. L’artiste n’éprouve en effet aucun plaisir à reproduire des oeuvres originales en se contentant d’un photo réalisme glaciale. Fidèle au crédible, Inverni va pourtant s’en jouer. Il va ainsi  recouvrir ses portraits de papier, parfois même entièrement les cacher. Parfois, seules les dimensions parviennent à nous évoquer l’oeuvre originelle. 

En 2010, il fait partie d’une sélection d’artistes dans une exposition collective itinérante d’un an, appelée “50 Pittori 50 Cantanti” (50 Peintres 50 Chanteurs). Cette même année, on le compte parmi les artistes choisis pour participer à la 54ème Biennale de Venise. Son travail a su se faire une place dans des collections privées et publiques. Ses tableaux sont notamment présentés au sein des galeries Marciano Contemporary.